vendredi 1 février 2008

Cancer de la prostate, quand il est urgent d'attendre

Le cancer de la prostate doit être soigné. Oui mais parfois, le traitement semble plus agressif que la maladie. Alors, la sagesse, c'est parfois de savoir attendre.

Quand on découvre un cancer de la prostate grâce au dépistage, le problème, c'est qu'on découvre des cancers à un stade très précoce et peu évolutifs, peu agressifs.
Dans ces cas-là, la stratégie de traitement est à discuter. On parle actuellement de surveillance active. Il s'agit de ne pas agresser cet homme qui a un cancer peu dangereux afin de ne pas le maltraiter par un traitement qui aura pas mal d'effets indésirables. Mais il s'agit aussi de le surveiller de manière à ne pas laisser les cellules cancéreuses évoluer de manière dangereuse.
C'est quoi la surveillance active d'un cancer de la prostate ?
On surveille les PSA (par prise de sang) une fois tous les 3 mois. Une biopsie de prostate est faite tous les 12 à 18 mois.
Qui est concerné ?
Les hommes de plus de 65 ans, ayant une tumeur de petite taille, bien différenciée (cela se voit au niveau de la biopsie, avec score de Gleason Inférieur à 7), un taux de PSA inférieur à 10, et un temps de doublement inférieur à 12 mois.
Combien d'hommes sont concernés par cette stratégie ?
Environ 15 % des hommes atteints d'un cancer de la prostate.
Quand l'urologue décide-t-il d'intervenir plus activement ?
C'est très variable selon le médecin, les critères ne font pas encore consensus. C'est donc l'urologue qui décide.

En attendant, si vous êtes dans ce cas, à la surveillance active, ajoutez le mode de vie anticancer qui peut faire diminuer le cancer... Et c'est prouvé (lisez l'article en cliquant sur le lien ci-dessous)


(d'après un article du Dr Chantal Guéniot dans le magazine Panorama du Médecin sept 2007)