vendredi 5 octobre 2007

Le sperme rendrait les femmes heureuses et dépendantes

Insolite, Amusant newtoon a écrit : Le titre paraît provocateur mais vous allez comprendre dans cette actualité qu'il ne ment pas : les femmes qui n'utilisent pas de préservatifs semblent, d'après une étude, plus heureuses... et dépendantes de la "substance".

Une étude vient de montrer que les femmes qui ont des relations sexuelles sans préservatifs sont moins déprimées et moins susceptibles de se suicider que les femmes qui les utilisent et que celles qui n'ont pas de rapport. L'auteur de l'étude en conclut que la semence masculine contiendrait des signaux chimiques qui agissent sur l'humeur de la femme et qui rendrait même peut-être dépendant.

Il a en effet trouvé que les femmes qui avaient des rapports fréquents mais sans préservatifs devenaient un peu plus déprimées à chaque fois que plus de temps s'écoulait entre deux rapports. Cette corrélation n'apparaissait pas du tout pour les femmes qui utilisaient des préservatifs.

L'étude s'est portée sur presque 300 femmes étudiant à l'université. Elle a montré que les femmes qui n'utilisaient pas de préservatifs étaient plus susceptibles de provoquer la rencontre et chercher de nouvelles relations dès qu'une précédente s'arrêtait. Tout cela suggère un effet de dépendance.

On sait que la semence masculine contient des hormones comme la testostérone, des oestrogènes, de la prolactine etc. Certaines de ces substances sont absorbées par la paroi vaginale et on sait depuis longtemps qu'elles ont un effet sur l'humeur. L'étude a pris en compte des variables comme la méthode de contraception, la fréquence du rapport sexuel ainsi que la perception de la relation par la femme.

Le chercheur concède que les femmes qui ont des relations sans préservatifs ont peut-être des caractéristiques qui en font des femmes moins sujettes à la dépression, mais aucune étude n'a montré cela.

Cette étude a, bien sûr, agacé un peu les experts. Le chercheur a entrepris de reproduire l'expérience avec 700 femmes et regardera si un rapport protégé entraîne plus ou moins de dépression selon les cycles menstruels, la ménopause et l'après accouchement.