lundi 15 octobre 2007

Un septuagénaire donne son sperme à sa belle-fille pour avoir un petit-fils !!!

Grâce aux avancées médicales, on arrive parfois à des situations pour le moins confuses, voire cocaces.. ! Ainsi, un homme de 72 ans va devenir donneur de sperme auprès de sa belle-fille afin qu'elle puisse avoir un enfant… qui sera donc à la fois son petit-fils/petite-fille mais également son/sa fils/fille et le/la demi-frère/demi-soeur du fils de son père !


Cette histoire se déroule de nos jours en Angleterre. Un couple de trentenaires ne peut pas avoir d'enfant, même par fécondation in vitro, car le sperme de l'homme n'est pas de bonne qualité.

Or, comme ce monsieur n'a pas de frère –et que sa femme n'y voyait pas d'inconvénient-, il a tout naturellement pensé à son père comme donneur.

Selon le docteur Peter Bowen-Simpkins, en charge de la future maman dans une clinique londonienne : « la société a changé ses perceptions de ce qui est acceptable et ne l'est pas ».

Cependant, même si un homme peut procréer très tard dans sa vie, des exemples célèbres le montrent -Yves Montand père à 67 ans ou Charlie Chaplin à plus de 70 ans- en vieillissant, la qualité génétique du sperme se détériore, ce qui risque d'une part de rendre plus difficile la fécondation in vitro mais ce qui augmente également les risques d'engendrer un enfant autiste.

En effet, une étude parue l'année dernière dans la revue américaine spécialisée Archives of General Psychiatry montre que les hommes âgés de plus de 40 ans ont presque six fois plus de risque d'être le père d'un enfant autiste que les papas de moins de 30 ans. Or, sur les 6.000 donneurs anglais de sperme, un sur vingt a plus de 45 ans.

Cependant, aux yeux de la loi, rien n'empêche des membres d'une même famille de « se donner » leur sperme ou leurs ovules. Simplement, comme le disait l'écrivain Romain Gary il y a déjà une trentaine d'années, attention messieurs, « Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable ».